➤ Ghost Recon Breakpoint, la revue 🎮

Faire le Examen du point d'arrêt Ghost Recon ce n'était pas facile en raison du timing que définir étroit est un euphémisme, d'autant plus compte tenu de l'ampleur d'un monde ouvert de ce type et de la nécessité d'analyser de la manière la plus approfondie possible non seulement les nouveautés et les mérites, mais aussi les critiques qui découlent, notamment, du fait qu'il ne s'agit pas d'un titre courageux. Car, avouons-le, les prémisses et les promesses de Ubisoft pour ce nouveau chapitre de la série, ils parlaient d'une expérience profonde et intéressante, caractérisée par des mécanismes de survie qui auraient dû transformer le tireur de caciarone que nous avons rencontré avec Wildlands en quelque chose de plus proche des origines de la franchise, qui est née comme un jeu hautement stratégique taux de FPS.

Au contraire, ce qui nous est proposé dans le jeu, après une première phase suggestive, est une suite bien trop directe à l'épisode précédent dont la vocation a pourtant été supprimée. coopérative hors ligne, éliminant les compagnons contrôlés par l'IA et ajouté un substrat de tireur de butin qui vous pousse à explorer n'importe quel coin de la carte à la recherche de caisses contenant des armes, des accessoires et des équipements de niveau progressivement supérieur.

Histoire, personnages, décor

Comme raconté dans l'essayé des premières heures de Ghost Recon Breakpoint, le histoire du jeu tourne autour d'une grande entreprise qui travaille pour améliorer la vie des gens et s'est installée sur une île fictive, Auroa, créant un véritable paradis fait de sources renouvelables, de haute technologie et de paysages suggestifs qui alternent différents biomes à quelques kilomètres. Derrière ce projet idyllique, cependant, il y a aussi une production de drones de guerre qui fait appel à un ancien Ghost, Cole Walker (joué par Jon Bernthal): Avec son armée de mercenaires, les Loups, l'homme prend possession de la technologie Skell et de l'île entière, constituant ainsi une menace réelle pour les nations les plus importantes du monde.

Notre personnage, Nomad (créé grâce à un éditeur pas particulièrement riche) est envoyé sur place pour diriger une équipe de plus de trente hommes, mais les systèmes de défense de Walker interceptent les hélicoptères et les abattent, décimant l'équipe Ghost et nous mettant dans une situation particulièrement difficile situation : seul, blessé et dans un lieu grouillant de soldats ennemis.

Après une première phase d'introduction des mécaniques de tir et de l'importance d'une approche infiltration, mis en évidence dans ce chapitre également par la possibilité de se fondre dans avec le terrain, Ghost Recon Breakpoint nous entraîne dans une séquence de missions qui peuvent être liées à l'intrigue principale, au soutien des factions qui se déplacent au sein d'Auroa ou débloquées en interagissant avec les nombreux personnages avec lesquels nous entrerons en contact au cours de la campagne.

Ces chiffres sont situés à l'intérieur d'un carte généreuse dimensioni, divisé en zones à explorer, chacune avec un ensemble de camps de base (ou "bivouacs") où vous pouvez vous déplacer rapidement et qui vous permettent de prendre soin du protagoniste en améliorant temporairement des compétences spécifiques, en créant des objets, en achetant et en quittant le camp à heure fixe pour pouvoir se déplacer au soleil ou la nuit.

Par rapport à la Bolivie, le nouveau OpenWorld il apparaît large mais peu caractérisé : il y a des paysages suggestifs, des plages rouges baignées d'eau (très bien faites) et des montagnes enneigées, des forêts denses et des plaines sans limites traversées par des routes, mais rien qui reste réellement gravé dans l'esprit.

Campagna en solo...

Ghost Recon Breakpoint peut être joué entièrement dans seul joueur, si désiré, même si le degré de difficulté des missions est visiblement plus élevé que le Ghost Recon Wildlands susmentionné et le manque de copains contrôlé par l'intelligence artificielle se sent beaucoup.

Les développeurs ont profondément rééquilibré la mécanique du prise de vue synchronisée, qui dans l'épisode précédent vous permettait de marquer les ennemis avec le drone et d'ordonner aux autres membres de l'équipe de les éliminer précisément et à temps, banalisant efficacement la conquête des différentes bases ennemies. Désormais, cette ressource est disponible sous forme de consommable, en quantité limitée, et vous oblige à encadrer réellement un adversaire pour pouvoir lui "coller" un drone qui explosera sur commande.

La gestion de armes lourd, comme les lance-roquettes, s'est également limité à un consommable, mais dans ce cas précis il arrive très souvent que le mécanisme se bloque à cause d'un anomalie... un parmi tant d'autres, mais nous en reparlerons sous peu.

En agissant résolument, il est possible de traquer les gardes, d'effectuer des tirs ciblés avec des fusils silencieux, de changer rapidement de position pour perdre la trace s'ils ont été identifiés et de recommencer, érodant coup pour coup les défenses de la colonie en service. La fin du jeu est une possibilité loin d'être lointaine, même au niveau de problèmes intermédiaire, mais il n'y a rien à désespérer : au retour on pourra reprendre avec les éliminations d'où on les a laissées, puisque les ennemis tués n'effectuent pas de respawn.

De concert avec la sortie progressive de nouveaux compétence, avec la sélection de cours et l'amélioration continue des armes et de l'équipement, terminer la campagne à elle seule est une voie parfaitement viable. Le problème, plus que tout, c'est l'extrême répétitivité du schéma proposé : vous vous rendez à un endroit, passez les gardes, interagissez avec un personnage ou trouvez un document qui dit que la cible est en réalité d'une autre partie, alors vous obtenez reprenez la route et répétez la même chose une ou deux fois.

S'inspirant d'Assassin's Creed Odyssey, la possibilité de jouer en mode exploration ou guidé a été ajoutée : dans ce dernier cas les objectifs sont indiqués automatiquement, sinon il faut vérifier les documents et croiser les informations pour comprendre où aller : une pincée de surépaisseur qui peut peut-être fermer les yeux sur le manque de variété.

... ou en coopérative ?

Le choix de changer radicalement d'approche vis-à-vis de Wildlands et de rendre la coopérative accessible uniquement en ligne, avec des compagnons contrôlés par d'autres joueurs, il possède sans aucun doute un grand potentiel mais aussi des atouts qu'il ne faut pas sous-estimer.

En effet, si vous vous organisez avec un groupe d'amis, en commençant tous en même temps, il est possible de poursuivre l'histoire de Ghost Recon Breakpoint, de se ranger parmi les nombreux missions ou explorez simplement la carte à la recherche de piller passer un bon moment et même oublier les nombreux glitchs qui empoisonnent actuellement l'expérience, notamment lorsque l'on joue en multijoueur.

Vous montez tous dans un hélicoptère (toujours terriblement lent : le sentiment est qu'avec une moto les objectifs sont atteints plus tôt) et vous vous marrez en voyant les personnages assis dans le néant à l'extérieur du véhicule, vous acceptez volontiers les morts inexpliquées, la lenteur constante dans l'apparition d'armes dans les mains des Fantômes, les projections dans l'air qui défient toute loi de la physique, la bug qui éliminent le bruit de certains véhicules, les problèmes liés au stalking (vous vous penchez derrière une porte, appuyez sur la gâchette gauche pour viser rapidement la tête de l'ennemi mais le personnage pointe le fusil vers le mur) et une visée automatique qui sur PS4 ça marche peu et mal, incapable de lisser les coins d'un gunplay qui malgré les nombreux réglages de sensibilité apparaît saccadé, avec un discret le décalage d'entrée et des zones mortes qui pèsent particulièrement sur les tirs de précision.

Nous avons dit : il y a du plaisir, il n'y a pas de doute, mais si vous ne vous organisez pas avec quelqu'un et comptez sur le normal jumelage les choses prennent une tout autre tournure et révèlent les limites du choix opéré par Ubisoft.

Il est en effet possible de sélectionner la préférence entre les missions principales, les factions, l'exploration et le "jeu de rôle", mais pas de choisir la tâche spécifique si peut-être nous terminons l'histoire et avons besoin d'aide pour une quête particulièrement difficile. Dans le cas où vous avez besoin de communiquer, proposer, voter et qu'il n'est pas certain qu'au final cela se fasse comme on veut, en effet il y a forcément le risque d'en attraper becquet accéder à des phases plus avancées de la campagne que là où nous étions arrivés.

Les modes PvP

En plus de la coopération en ligne, Ghost Recon Breakpoint comprend deux modes multijoueurs compétitifs pouvant accueillir jusqu'à huit joueurs, Elimination et Sabotage. Le premier est un match à mort en équipe classique avec un élément supplémentaire représenté par le rétrécissement progressif du scénario, tandis que le second vous oblige à placer un explosif à votre tour et à défendre la position pour empêcher l'équipe adverse de désamorcer l'appareil. Les deux options apparaissent franchement de pure esquisse en ce qui concerne le contenu PvE, mais elles peuvent être exploitées pour obtenir facilement quelques points de compétence à dépenser pour la progression du personnage, qui fait partie d'un système partagé.

Progression, actualités et microtransactions

Comme mentionné au début, Ghost Recon Breakpoint essaie d'introduire des nouveautés très intéressantes sur papier : les mécanismes survie e RPG qui se manifestent sous la forme de résistances physiques et de blessures invalidantes, à panser rapidement sous peine d'une perte conséquente de mobilité et de résistance ; une approche de style tireur de butin qui met fortement l'accent sur la recherche de caisses, d'armes et de matériaux autour de la carte ; l'approche coopérative uniquement en ligne, dont nous avons déjà parlé ; un affaiblissement du drone et du tir synchronisé pour un gameplay plus difficile, avec moins d'assistance; et enfin un système de progression assez multiforme, qui permet de sélectionner à tout moment une des quatre classes disponibles (Assaut, Tireur, Panther et Field Medic) et de dépenser les points de compétence gagnés sur le terrain pour débloquer toute une série d'améliorations.

Si cette dernière fonctionnalité fonctionne correctement et permet concrètement d'adopter des styles de jeu différents, malheureusement tout le reste paraît sommaire : l'accent tant évoqué sur le réalisme s'avère immédiatement être un gimmick largement négligeable, mais surtout l'énorme quantité de loot disponible. en des augmentations risibles de l'efficacité des armes, à tel point que deux fusils de niveaux très différents ont des effets très similaires contre des cibles et qu'il faut vraiment se rendre au sommet de l'équipement pour remarquer une différence. C'est un choix compréhensible du point de vue de l'équilibre, car il est clair qu'augmenter considérablement les dégâts et / ou la précision des armes se serait traduit par un degré de défi incohérent déjà après quelques heures.

Dans le même temps, cependant, nous nous rendons compte que l'effort de recherche de nouveau butin n'est pas suffisamment récompensé et, par conséquent, nous avons tendance à beaucoup limiter les efforts.

Ensuite se pose la question de microtransactions, qui a inévitablement généré la polémique et qu'Ubisoft a mal géré, essayant de se mettre à couvert alors qu'il était trop tard. Il est possible de terminer le jeu sans faire aucun achat dans le nourri shop en jeu, mais des doutes surgissent quant à l'amélioration des armes aux stades les plus avancés et à la rareté des matériels Obligatoire : Des ombres qui pourraient encore ternir la réputation du jeu.

Trophées PlayStation 4

Cinquante et un trophées Ghost Recon Breakpoint sont remportés en accomplissant des missions de campagne et des missions spécifiques, en déverrouillant toutes les classes et en passant du temps sur des quêtes secondaires. Il existe bien sûr différentes réalisations liées aux kills dans diverses circonstances, y compris les exécutions et les tirs à la tête, ainsi que les améliorations disponibles pour le personnage.

Narration, interface et réalisation technique

Si l'histoire de Ghost Recon Breakpoint est assez linéaire et offre très peu de surprises par rapport aux lieux, la façon dont elle est racontée oscille entre des hauts et des bas : l'interprétation des acteurs dans le doublage L'espagnol est techniquement bon, mais le dialogue n'a pas l'accent que l'on pourrait attendre de certaines situations et la conception audio très basique n'aide pas.

La qualité du cinématique il semble supérieur par rapport à Wildlands, mais l'inconstance graphique joue également un rôle dans ces situations et crée une situation très contrastée.

Du point de vue des indicateurs en jeu, du bon travail a été fait, puisque vous pouvez choisir de vous déplacer sans carte ou d'activer le radar et les informations sur la mission en cours d'une simple pression du d-pad. D'autre part, leinterface accessible depuis le menu pause, qui non seulement apparaît mortellement lent et lourd dans les opérations que l'on se trouve à effectuer en continu (voir les réglages des équipements), mais aussi inutilement encombrant dans la gestion des informations qui accompagnent chaque mission individuelle, et qui nécessitent notre intervention (un simple gimmick aussi, cependant) chaque fois que nous entrons en possession de nouveaux indices afin de "résoudre" l'énigme du moment.

Le sentiment dans ces situations est que le moteur graphique fait un effort bestial, pourtant pendant l'action sur PlayStation 4 Pro aucune erreur particulière n'est notée, avec i 30 images par seconde qui sont maintenus de manière cohérente, peu importe ce qui se passe à l'écran, et deux options d'affichage différentes pour souligner résolution ou la qualité vidéo, dans ce dernier cas en utilisant des effets plus sophistiqués. Cela va embellir les surfaces avec des reflets et des shaders qui ajoutent de l'épaisseur et du réalisme au secteur visuel, et qui ne se livrent à un phénomène de pop-up évident que lorsque nous explorons la carte à bord d'un hélicoptère. Cependant, le niveau qualitatif des actifs est très inconstant, et il lui arrive ainsi de passer de scénarios évocateurs et convaincants à d'autres beaucoup moins brillants.

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Version testée PlayStation 4 Prix 67,90 € Resources4Gaming.com

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Ghost Recon Breakpoint est un projet à moitié réussi, qui dans les intentions d'Ubisoft aurait dû renouveler la formule Wildlands grâce à une plus grande profondeur et des mécanismes de survie intéressants, mais en fait il se limite à le re-proposer, imposant une coopérative en ligne seulement avec autant de potentiel mais aussi les inévitables bords liés au matchmaking et aux situations mal organisées. Ce n'est pas le seul aspect du jeu qui ne convainc pas pleinement, voir aussi l'approche de style loot shooter gérée de manière approximative, la répétitivité des missions, la complexité de l'interface et la quantité redoutable de bugs que l'on peut rencontrer pendant les matchs, dont certains sont assez problématiques. Breakpoint a de grands moments et dans certaines limites ça marche, s'amuse, donne satisfaction... mais il était légitime d'en attendre plus.